Non, coccinelle ! … ou plutôt larves de coccinelle.

Ces affreuses petites bêtes (cf. post du 11 juin 2014), création d’un bon dieu sans doute quelque peu fatigué , se sont installées le temps d’une première métamorphose sous les feuillages de mon hortensia.

Ces insecticides sur pattes vont se gaver de pucerons, pour enfin terminer leur mue.

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Et oui, il faut souffrir pour être belle ! 

Comme tous les jours, le merle a ce matin chanté,

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Comme chaque automne, les feuilles persévèrent à

tomber,

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Comme à chaque fin d’année, une violette est née,

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et pourtant, rien n’est plus tout à fait pareil …

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…, mon petit coin de Paris est tragiquement endeuillé.

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Deuxième fournée ! Alors que Buckingham, ne nous a pas annoncé de nouvelles naissances (ben alors, Kate ?), j’ai à nouveau l’honneur et l’avantage de vous en annoncer deux !

Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça ne chôme pas du côté de nos amis les merles (Ahh, le printemps !).  Ce matin, en entendant fourrager sous l’hortensia, j’ai découvert deux nouveaux petits. Voyez plutôt …

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       Qui aurait misé un kopeck, il y a de cela quelques années, quand, je m’acharnais à planter, certes un peu ingénument, une glycine le long d’un mur exposé … plein nord. Dégun, je le crains.

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 C’est là fort dommage, car comme le dit (enfin presque) le dicton, aux innocents … les branches pleines !

 

        Alors que Buckingham nous annonce 1 royale naissance (Well done, Kate !), j’ai l’honneur et l’avantage de vous en annoncer 3. Eh oui, notre belle allée est heureuse d’accueillir des triplés et … pas un seul paparazzo !

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Les merleaux ne volent pas encore, ce qui explique, que j’ai pu m’approcher si près d’eux. Les parents multiplient d’harassants aller-retour pour les alimenter, et doivent donc les laisser seuls entre deux becquées. Triumvirat vivra, vivra pas ? Rien n’est moins sûr. Ahhh, cruelle nature !

 

Mon ail des ours est en pleine floraison … je vais pouvoir agrémenter mes salades avec ses fleurs délicatement parfumées, ainsi qu’avec ses jeunes feuilles, hâchées façon pesto.

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 Par contre, veillons à ne pas nous tromper avec celles du muguet voisin, qui, elles, sont hautement toxiques. Ce serait Baloo, heu ballot !

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Avec le début de printemps, ça frétille dans les ramures. Il est temps de faire place nette pour les nouvelles pousses. 

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Les habiles menottes de notre aide-jardinière préférée sont idéales pour se faufiler dans cet entrelacs de branches : plus une seule feuille morte. Magique !

   Ah làlà, misère de misère, c’est-y pas vrai que ça recommence ! Mon chèvrefeuille est tout grignoté. Enfin, fallait s’y attendre, avec de jeunes feuilles aussi tendres… Comment vais-je bien pouvoir m’y prendre pour ‘neutraliser’ la bestiole alpiniste responsable de ce carnage ?

   Quelqu’un aurait-il une idée ? Vais-je devoir investir dans un trampoline,  des rivets,  des chaussures d’escalade avec ressorts intégrés ?

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Et hop, à moi les grands sommets !

La belle aura pris son temps, mais la voilà enfin fleurie. Plantée il y a près de 3 ans, ces roses corolles étaient un rêve oublié.

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Mais la voici enfin,  et avec elle, toutes les promesses d’un printemps à venir !

En ce 31 décembre, faisons fi des rebuts de l’année écoulée. Pour cela, rien de plus simple, armons notre balais, ou tout du moins notre balayette. Eh oui, à petit jardin … petit tas.

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Et c’est pas plus mal ainsi … brrr, quel froid !